lundi 16 avril 2012

Les Auteurs du festival !

A un mois du festival, il est temps de faire connaissance avec les différents auteurs qui seront présents!
Commençons cette galerie de portraits avec :

EFIX


Efix est un membre du studio KCS à Lyon (http://blog.kcs-production.com/). Connu pour sa série "Mon amie la poof" aux éditions Petit à petit, il est aussi l'auteur de "Putain d'usine", magnigfique BD documentaire sur le monde ouvrier d'aujourd'hui.

Editions Petit à petit
Une usine où rode la mort et où les instants sont tissés d’ennui, d’angoisse et de fatigue... Une usine où les jeux vidéo remplacent peu à peu la belote pour tuer le temps... Une usine où l’on attend le grand licenciement, sous la menace de la grande explosion... Une usine de produits chimiques, similaire à celle d’AZF - dont la désintégration ensanglanta et dévasta Toulouse en 2001 - et appartenant à la même sinistre multinationale...
C’est sans fioritures que Jean-Pierre Levaray raconte avec force le quotidien d’une classe ouvrière qui, loin d’être allée au paradis, se morfond dans un purgatoire oublié. Englués dans la grisaille, confrontés au mépris et à la morgue des décideurs et gestionnaires, les prisonniers du boulot oscillent entre les tentations de la révolte et les affres de la résignation...... l’ensemble sous le trait sans concession d’Efix qui est entré dans ce texte comme on entre en résistance : le poing levé ! (Petit à Petit).
... Jean-Pierre Levaray est ouvrier dans une usine de produits chimiques... Il est aussi écrivain, a publié de nombreux récits... Levaray pose des mots pudiques et rageurs sur son quotidien... défaitiste, il raconte l’ogresse, cette putain d’usine...
Et puis les échappées belles, ses «interludes», copains, vacances en famille, lectures... Levaray marie radicalité et poésie. Tout un art !
(Martine Laval - Télérama du 19 octobre 2005)

Editions Petit à petit
Californie, 1890. La Frontière est comme qui dirait « officiellement » fermée. L’Amérique a fini d’écrire sa foutue légende de l’Ouest… Ciao ! Adios, T. S. Rowell ! Pilleur de diligences, gibier de potence ! Tu peux toujours te planquer dans un ranch. Les habits crottés n’y feront rien. Le destin saura t’alpaguer par le colback, « T. S. » ! Vise-moi ça : un destin de vingt printemps, longues jambes, tempérament de feu, pétoire rapide comme la foudre.
Ta fille, cow boy…

Son plan ? S’emparer du nom du « père », rafler les 5.000 dollars de la prime et partir très loin…Bye-bye, Daddy ! Hasta la vista, monde de coyottes… Sauf que le destin n’est pas un clebs qu’on renvoie d’un coup de botte dans son trou. Tu croyais, fillette, qu’il allait te laisser rejoindre Frisco sans entourloupettes, le Destin ? Comme une fleur, que tu croyais te faire un nom ? C’était compter sans ce monde tout neuf, cocotte. Dans celui-ci, les hommes ne pillent pas les diligences, ok, mais ils ont dans leurs fontes de bien folles intentions. Il te coûtera cher ton retour au bercail…


Music Box est un western odysséen, une longue, une étrange cavalcade sur un tempo
« pulp », comme dans ces vieux bouquins ricains à dix cents. Sans répit, sans temps
morts, le récit entraîne le lecteur, des forêts de séquoïas gigantesques aux champs
de pétrole de la Standard Oil, de China Town à la baie de San Francisco…
(c) Petit à Petit 2010
 

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